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Collaborer avec une Entreprise Adaptée

Deux hommes en tenue de travail sont assis à un bureau et examinent des documents, l'un d'eux portant un badge "EA". Au-dessus d'eux, un texte en français explique comment collaborer efficacement avec une Entreprise Adaptée.

Collaborer avec une Entreprise Adaptée (EA) peut apporter de nombreux avantages aux entreprises tout en promouvant l’inclusion des personnes handicapées. Cet article vous propose un guide détaillé de 5000 mots destiné aux entreprises souhaitant travailler avec une EA. Nous aborderons la définition et le rôle d’une Entreprise Adaptée, le cadre légal en France, les avantages fiscaux et sociaux pour les clients (notamment dans le cadre de l’Obligation d’Emploi des Travailleurs Handicapés, OETH), les raisons stratégiques et éthiques de cette collaboration, les critères pour bien choisir une EA (avec l’exemple de DSI Inclusion), les étapes pour mettre en place un partenariat, et enfin des témoignages ou études de cas de collaborations réussies. L’objectif est d’informer de manière exhaustive tout en valorisant les bénéfices de cette démarche, avec un ton professionnel, informatif et légèrement commercial.

Qu’est-ce qu’une Entreprise Adaptée (EA) ? Définition et rôle

Une Entreprise Adaptée (EA) est une entreprise du milieu ordinaire (c’est-à-dire soumise au droit commun des sociétés) qui a la particularité d’embaucher un très fort pourcentage de travailleurs handicapés. Concrètement, la loi impose qu’une EA emploie au moins 55 % de salariés en situation de handicap au sein de son effectif dares.travail-emploi.gouv.fraktisea.com. Ces entreprises permettent à des personnes handicapées d’exercer une activité professionnelle dans des conditions adaptées à leurs capacités et d’accéder à un emploi durable en milieu ordinaire unea.frunea.fr.

Créées par la loi du 11 février 2005 (qui a transformé les anciens « ateliers protégés » en Entreprises Adaptées), les EA ont depuis évolué pour renforcer leur mission d’inclusion. Leur mission sociale est définie dans le Code du travail (article L5213-13-1) : elles doivent permettre à leurs salariés handicapés d’obtenir ou de conserver un emploi en milieu ordinaire grâce à un environnement de travail adapté, tout en mettant en œuvre un accompagnement professionnel individualisé pour développer les compétences de ces salariés et faciliter, le cas échéant, leur mobilité vers d’autres employeurs unea.fr. En d’autres termes, une EA joue à la fois un rôle économique (c’est une entreprise à part entière, qui produit des biens ou services et contracte avec des clients) et un rôle social (favoriser l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés, avec un accompagnement sur-mesure).

Il est important de distinguer les EA des autres structures d’emploi protégé, notamment les ESAT (Établissements ou Services d’Aide par le Travail, ex-« CAT »). Les ESAT accueillent des personnes en situation de handicap plus lourd, dans un milieu médico-social protégé, et les travailleurs y ont un statut d’usagers (ils perçoivent une indemnité, pas un salaire). À l’inverse, les Entreprises Adaptées opèrent sur le marché concurrentiel, leurs salariés handicapés ont un statut de salarié à part entière (contrat de travail, salaire au moins égal au SMIC, mêmes droits sociaux) et elles sont régies par le Code du travail service-public.frservice-public.fr. Les EA doivent être agréées par l’État et bénéficient en contrepartie de soutiens financiers publics (principalement l’aide au poste, une subvention versée par l’État pour chaque salarié handicapé employé) afin de compenser partiellement les éventuelles moindres productivités et financer l’accompagnement spécifique dares.travail-emploi.gouv.fr.

Chiffres clés : Les Entreprises Adaptées occupent une place croissante dans l’économie sociale et solidaire en France. En 2023, on comptait environ 830 Entreprises Adaptées, employant 58 100 salariés au total, dont 41 100 travailleurs handicapés (soit un taux moyen de 71 % de salariés en situation de handicap par EA, bien au-delà du minimum légal de 55 %) unea.fr. Ce secteur est en développement : en trois ans, le nombre d’EA a augmenté de 9 % et le nombre de travailleurs handicapés qu’elles emploient a progressé de 7 % unea.fr. Les EA couvrent des domaines d’activité très variés (industrie, logistique, nettoyage, services administratifs, numérique, espaces verts, etc.), prouvant que quasiment tous les secteurs peuvent intégrer des travailleurs handicapés avec le bon aménagement. Leur vocation est d’être un “tremplin” vers l’emploi : elles offrent une expérience professionnelle et un accompagnement à leurs salariés, dans l’objectif qu’ils puissent, s’ils le souhaitent, évoluer soit au sein de l’EA, soit vers un emploi dans une entreprise classique.

En résumé, une Entreprise Adaptée est une entreprise inclusive qui combine performance économique et mission sociale. Elle permet aux personnes handicapées de travailler dans un cadre adapté, tout en produisant biens et services de qualité pour ses clients, comme n’importe quel prestataire. Cette double mission en fait un partenaire précieux pour les entreprises souhaitant allier activité économique et engagement sociétal.

Un marteau et une balance de justice reposent à côté d'un document intitulé "Loi Handicap" avec un symbole de fauteuil roulant, illustrant la législation sur les droits des personnes handicapées et la façon dont une Entreprise Adaptée peut collaborer pour favoriser l'inclusion.Cadre légal et réglementaire des Entreprises Adaptées en France

Le fonctionnement des Entreprises Adaptées s’inscrit dans un cadre légal précis, défini par le Code du travail et complété par divers lois et décrets. Voici les principaux éléments réglementaires à connaître :

  • Lois fondatrices :
    – La notion d’Entreprise Adaptée a été réellement affirmée par la loi n°2005-102 du 11 février 2005 (« Loi Handicap »). Cette loi a modernisé l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés et a transformé les ateliers protégés en Entreprises Adaptées, afin de favoriser l’emploi en milieu ordinaire.
    – Plus récemment, la loi n°2018-771 du 5 septembre 2018 (« pour la liberté de choisir son avenir professionnel ») a réformé en profondeur le modèle des EA, dans le cadre du projet « Cap vers l’entreprise inclusive ». Entrée en vigueur le 1ᵉʳ janvier 2019, cette réforme a fait évoluer le cadre d’intervention des EA unea.frunea.fr. Parmi les changements majeurs apportés : l’ancrage territorial renforcé, la rénovation du dispositif de mise à disposition des salariés handicapés en entreprise classique, la confirmation de la mission sociale d’accompagnement, une révision du mode de financement (aides publiques) et la fixation du taux minimum de 55 % de travailleurs handicapés dans les effectifs (pour mémoire, ce taux minimal était auparavant plus élevé du temps des ateliers protégés, puis a été abaissé pour élargir le périmètre des EA et faciliter leur développement). Cette même loi 2018 a introduit de nouvelles expérimentations au sein des EA, comme le CDD Tremplin (contrat à durée déterminée visant à faciliter la transition vers d’autres employeurs) et la création des Entreprises Adaptées de Travail Temporaire (EATT), qui sont des agences d’intérim dédiées aux travailleurs handicapés.

  • Conditions d’agrément et obligations : Une entreprise ordinaire qui souhaite devenir une EA doit obtenir un agrément de l’État, généralement via les Préfectures ou les DIRECCTE (désormais DREETS). Elle signe avec l’État une convention pluriannuelle (souvent sur 3 ans) fixant ses objectifs (nombre de travailleurs handicapés employés, efforts d’accompagnement, etc.). L’EA s’engage à respecter en permanence le seuil de 55 % de salariés reconnus handicapés dans son effectif total. Si ce taux descend en dessous du minimum, l’entreprise risque de perdre son agrément. Les EA sont également tenues, comme toute entreprise, de respecter le Code du travail pour l’ensemble de leurs salariés. Les travailleurs handicapés y ont exactement les mêmes droits que les autres salariés (contrats CDI ou CDD, rémunération au moins au SMIC, congés, cotisations chômage et retraite, etc.) service-public.fr. En particulier, depuis une ordonnance de 2020, les salariés d’EA ont désormais accès à l’intéressement, à la participation et à l’épargne salariale dans les mêmes conditions que dans les autres entreprises service-public.fr.

  • Aides financières de l’État : Pour soutenir leur mission, les EA bénéficient de subventions publiques. La principale aide est l’aide au poste, versée par l’État pour chaque travailleur handicapé employé, qui compense une partie du coût salarial. Cette aide permet à l’EA d’ajuster le poste de travail, de financer l’accompagnement socio-professionnel du salarié handicapé (formation, tutorat, aménagements spécifiques) et d’absorber d’éventuels surcoûts liés à certaines situations de handicap. En outre, il existe une aide à l’investissement pour les EA, destinée à financer des projets de développement créateurs d’emplois pour les travailleurs handicapés. Ces aides sont encadrées par des textes (décrets et arrêtés) et contrôlées : l’EA doit rendre compte de l’utilisation de ces fonds et atteindre les objectifs de conventionnement. Notons que l’article L5213-13 du Code du travail confirme cette double nature des EA : ce sont des entreprises ordinaires mais qui « bénéficient d’aides financières de l’État sous la forme d’aides au poste » pour accomplir leur mission d’inclusion dares.travail-emploi.gouv.fr.

  • Dispositif de mise à disposition et passerelles vers l’emploi classique : La réglementation permet aux EA de mettre temporairement à disposition leurs salariés handicapés au sein d’autres entreprises dites « utilisatrices », en vue d’une éventuelle embauche par ces dernières. Ce mécanisme, rénové en 2019, facilite les transitions vers le milieu ordinaire. Concrètement, un contrat de mise à disposition peut être conclu entre l’EA, l’entreprise cliente et le salarié, pour une durée limitée (généralement un an, renouvelable une fois, voire exceptionnellement deux fois) service-public.frservice-public.fr. Durant cette période, le salarié handicapé travaille au sein de l’entreprise cliente, tout en restant employé et encadré par l’EA (qui assure un appui individualisé). Ce dispositif souple bénéficie d’un encadrement légal strict (contrats tripartites, information de l’inspection du travail, consultation du CSE de l’entreprise utilisatrice, etc.) service-public.frservice-public.fr. Il a pour but de favoriser l’embauche directe : en effet, si le salarié mis à disposition donne satisfaction, l’entreprise utilisatrice pourra le recruter de façon pérenne. Par exemple, la mise à disposition a été utilisée par l’association Messidor (une EA historique) pour intégrer une équipe directement sur le site de production de l’entreprise Oxadis, favorisant une immersion totale des travailleurs handicapés dans l’environnement de travail de l’entreprise cliente agefiph.fragefiph.fr.

  • Obligation d’Emploi des Travailleurs Handicapés (OETH) et EA : Le cadre légal des EA est intimement lié à la politique générale d’emploi des personnes handicapées. Depuis la loi de 1987 (renforcée par celle de 2005), les entreprises de 20 salariés et plus ont l’obligation d’employer au moins 6 % de travailleurs handicapés dans leur effectif (c’est l’OETH). La loi de 2018 a maintenu ce quota de 6 % tout en simplifiant et modifiant les modalités d’application de l’OETH à partir de 2020 travail-emploi.gouv.frtravail-emploi.gouv.fr. Toutes les entreprises, même en dessous de 20 salariés, doivent déclarer le nombre de travailleurs handicapés qu’elles emploient (via la DSN mensuelle), mais seules celles de 20+ salariés sont soumises à l’obligation de 6 % et, si cet objectif n’est pas atteint, doivent verser une contribution annuelle travail-emploi.gouv.frtravail-emploi.gouv.fr. Cette contribution, collectée par l’Urssaf et reversée à l’Agefiph (ou au FIPHFP pour le secteur public), est calculée en fonction du nombre de travailleurs handicapés manquants. Les montants sont significatifs : pour chaque poste manquant, l’entreprise paie une somme égale à 400, 500 ou 600 fois le SMIC horaire brut (selon que l’effectif de l’entreprise est respectivement de 20–249, 250–749, ou 750 salariés et plus) juritravail.com. Par exemple, au SMIC 2025 (11,88 € brut horaire), cela représente environ 4 752 € à 7 128 € par travailleur manquant et par an. Ce montant peut même être porté à 1 500 fois le SMIC (soit ~17 820 €) pour les entreprises de mauvaise volonté n’ayant engagé aucune action en faveur du handicap pendant plus de 3 ans – une sanction forte prévue par la réforme de 2018.

    Dans ce contexte, les Entreprises Adaptées jouent un rôle clé : employer directement des travailleurs handicapés n’est pas la seule manière de s’acquitter partiellement de l’OETH. En effet, la loi permet aux entreprises de sous-traiter certaines activités à des EA (ou ESAT, ou travailleurs handicapés indépendants) et de bénéficier en échange d’une déduction sur leur contribution OETH travail-emploi.gouv.frtravail-emploi.gouv.fr. Depuis la réforme de 2018, cette déduction est calculée de façon plus simple : 30 % du montant des contrats passés avec le secteur adapté sont déductibles de la contribution brute due travail-emploi.gouv.fr. Plus précisément, 30 % du prix hors taxes des fournitures, travaux ou prestations confiés à une EA sur l’année peuvent être soustraits de la contribution OETH à payer travail-emploi.gouv.fr. Il existe un plafond : si l’entreprise a un taux d’emploi direct de TH inférieur à 3 %, la déduction totale est limitée à 50 % de sa contribution annuelle due, et si son taux d’emploi est au moins de 3 %, le plafond de déduction monte à 75 % agefiph.fr. En clair, travailler avec des EA peut permettre de réduire très significativement la contribution Agefiph pour non-atteinte des 6 %. Ce mécanisme, intégré dans la DOETH (Déclaration annuelle OETH), oblige l’EA prestataire à fournir une attestation annuelle avant le 31 janvier, indiquant le montant de main-d’œuvre correspondant aux contrats réalisés, afin que l’entreprise cliente puisse justifier la déduction lors de sa déclaration agefiph.fr. Ainsi, le cadre légal encourage une complémentarité entre emploi direct et emploi indirect via la sous-traitance adaptée travail-emploi.gouv.frtravail-emploi.gouv.fr.

En synthèse, le cadre réglementaire français en matière d’Entreprises Adaptées vise à trouver un équilibre entre l’exigence de performance économique, la protection sociale des travailleurs handicapés et l’incitation aux entreprises classiques de contribuer à l’emploi de ces personnes. Les EA sont à la fois encouragées par l’État (via agréments et subventions) et sollicitées par les politiques publiques comme un levier pour atteindre l’OETH de manière vertueuse. Connaître ce cadre légal vous permettra d’aborder un partenariat avec une EA en toute conformité et de profiter pleinement des dispositifs en vigueur.

Homme d'affaires tenant deux factures : l'une portant la mention "Contribution Agefiph 50.000€" avec une croix rouge, l'autre "Entreprise Adaptée 15.000€" ; graphiques en arrière-plan, illustrant comment collaborer avec une Entreprise Adaptée peut réduire vos coûts.Avantages fiscaux et sociaux pour les entreprises clientes (OETH et autres dispositifs)

Faire appel à une Entreprise Adaptée comporte plusieurs avantages pour l’entreprise cliente, tant sur le plan financier/fiscal que sur le plan social et sociétal. Voici les principaux bénéfices à anticiper :

1. Réduction de la contribution OETH (Agefiph)

Le premier avantage concret et mesurable concerne le respect de l’Obligation d’Emploi des Travailleurs Handicapés (OETH). Comme évoqué plus haut, si votre entreprise n’atteint pas le quota de 6 % de salariés handicapés, vous devrez verser une contribution annuelle à l’Agefiph (ou à l’Urssaf directement depuis 2020). Cette contribution peut représenter des montants élevés (plusieurs milliers d’euros par personne manquante, selon votre effectif). En externalisant certains travaux ou prestations à une EA, la loi vous permet de diminuer ce coût.

Concrètement, 30 % du montant HT facturé par l’EA pour des contrats de fourniture, sous-traitance ou prestation de services est déductible de votre contribution Agefiph travail-emploi.gouv.fr. Cette déduction peut couvrir jusqu’à 50 % de votre contribution due (si vous avez encore très peu de travailleurs handicapés en interne) ou même 75 % si vous avez déjà un effort significatif d’emploi direct agefiph.fr. Ainsi, travailler avec une EA se traduit par une économie financière directe : vous rémunérez un prestataire qui réalise un travail pour vous et en même temps vous allégez la « taxe handicap » à payer.

Par exemple, imaginons une entreprise de 200 salariés n’ayant aucun travailleur handicapé. Son obligation serait d’employer 12 personnes handicapées environ, et si elle n’en emploie aucune, sa contribution Agefiph brute s’élèverait à ~57 000 € (12 × 400 × SMIC horaire ≈ 57k€). En confiant pour 50 000 € de prestations à une EA sur l’année, elle pourrait déduire environ 15 000 € (30 % de 50k€) de sa contribution. Au final, elle ne paierait que 42 000 € de contribution, soit une économie nette de 15 000 € en plus d’avoir bénéficié de la prestation réalisée par l’EA. Si cette entreprise avait déjà quelques employés handicapés (disons 3 %, donc 6 personnes sur 200), elle serait éligible au plafond 75 % et pourrait potentiellement réduire encore plus sa contribution due.

Il est donc fiscalement avantageux d’intégrer des EA dans sa politique d’achats. C’est un moyen de transformer une somme qui serait sinon versée « à fonds perdus » à l’Agefiph en un investissement utile auprès d’un fournisseur, créant de la valeur pour votre entreprise et de l’emploi pour les personnes handicapées. Attention toutefois, la déduction ne s’applique que sur présentation de l’attestation annuelle fournie par l’EA à la fin de l’année agefiph.fr, et doit être déclarée correctement dans votre DOETH. Mais administrativement, tout est prévu pour que la démarche soit simple (les EA connaissent bien ce processus et vous remettront les justificatifs nécessaires).

2. Crédits d’impôt et aides à l’insertion

Outre la déduction OETH, d’autres mesures peuvent profiter indirectement aux entreprises collaborant avec le secteur adapté. Par exemple, certaines prestations réalisées par des EA/ESAT auprès de particuliers ouvrent droit à des crédits d’impôt (services à la personne, etc.), mais dans un contexte B2B, c’est surtout l’OETH qui compte.

Cependant, si votre collaboration avec une EA prend la forme d’une mise à disposition de personnel handicapé dans vos locaux (via un contrat tripartite), sachez que vous pourrez valoriser cette action dans votre bilan social et dans votre index de « diversité ». De plus, si l’essai est concluant et que vous décidez d’embaucher directement la personne handicapée après la période de mise à disposition, votre entreprise pourra bénéficier des différentes aides à l’embauche existantes pour les travailleurs handicapés (par exemple, les aides de l’Agefiph pour l’adaptation du poste, la prime à l’embauche d’un demandeur d’emploi handicapé, etc.).

Bien que ces aides bénéficient principalement à l’employeur direct (et non à l’entreprise utilisatrice tant qu’elle n’a pas recruté la personne), elles font partie de l’écosystème d’avantages autour de l’emploi des personnes handicapées. En résumé, collaborer avec une EA peut être une étape facilitatrice pour des recrutements futurs, subventionnés et réussis.

3. Amélioration de la RSE et de l’image de l’entreprise

Au-delà des aspects purement financiers, les avantages « sociaux » à travailler avec une EA sont considérables. Sur le plan de la RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise), nouer un partenariat avec une EA est une action concrète et immédiatement valorisable. Vous montrez que votre entreprise s’engage en faveur de l’inclusion des personnes handicapées, non seulement via vos ressources humaines internes, mais aussi via vos achats responsables. C’est un gage de sérieux en matière de développement durable humain et d’éthique des affaires.

Cet engagement peut être largement mis en avant en communication, tant en interne (vis-à-vis de vos salariés, qui seront souvent fiers de travailler dans une entreprise socialement responsable) qu’en externe (vis-à-vis de vos clients, de vos partenaires, du grand public et même des investisseurs). De plus en plus, les donneurs d’ordre et les consommateurs sont sensibles aux entreprises qui ont un impact social positif. S’inscrire dans une démarche inclusive via les EA contribue à construire une image de marque positive et différenciante.

Du point de vue interne, travailler avec une EA peut aussi avoir des bénéfices sur la culture d’entreprise. Cela peut susciter une prise de conscience collective sur les questions du handicap, réduire les préjugés, et encourager une atmosphère de travail plus ouverte et bienveillante. Certaines entreprises clientes impliquent même leurs collaborateurs valides aux côtés des équipes de l’EA lors de projets communs, ce qui renforce la cohésion et donne du sens au travail de chacun.

4. Qualité de service et souplesse offertes par les EA

Contrairement à une idée reçue, faire appel à une EA n’est pas un acte « caritatif » au détriment de l’efficacité. Au contraire, les Entreprises Adaptées sont des prestataires professionnels à part entière. Elles ont souvent développé des spécialités métiers et un savoir-faire technique de haut niveau. Beaucoup d’EA investissent dans du matériel performant et obtiennent des certifications qualité (ISO 9001, ISO 14001, labels sectoriels comme Imprim’Vert pour des EA d’imprimerie, etc.) unea.fr. Elles sont soumises aux mêmes exigences de compétitivité, de délais et de qualité de service que n’importe quel fournisseur, et elles s’attachent donc à satisfaire leurs clients.

En travaillant avec une EA, une entreprise cliente bénéficie souvent d’une grande souplesse. Les EA savent s’adapter aux fluctuations de la demande, et mettre en place des solutions sur-mesure. Par exemple, si votre charge de travail est variable, une EA pourra ajuster la taille de son équipe dédiée (en mobilisant plus de personnel handicapé si nécessaire, ou en modulant les horaires de travail) pour absorber les pics d’activité agefiph.fr. Cette flexibilité est un atout pour votre productivité.

Plus encore, certaines EA proposent de la co-traitance ou de l’in-sourcing : elles peuvent déployer leurs équipes directement dans votre entreprise, ce qui combine le meilleur des deux mondes (pas de rupture dans vos processus internes, et maintien du statut EA pour les travailleurs). C’est ce qui a été fait chez Oxadis où un atelier complet de l’EA Messidor opère sur site depuis des années, améliorant les flux de production et la réactivité agefiph.fr. Dans d’autres cas, l’EA travaille depuis ses propres locaux mais entretient une relation de proximité et de confiance telle qu’elle fonctionne comme une extension de votre entreprise. Dans l’exemple de Lorraine Ateliers, EA partenaire de Safran/SLCA, le partenariat de 15 ans est devenu totalement intégré aux processus du client, les 25 salariés de l’EA étant dédiés à l’année aux commandes du client avec des relations client-fournisseur “ordinaires” et bien rodées agefiph.fragefiph.fr. Ces témoignages montrent que fiabilité et professionnalisme sont au rendez-vous.

5. Impact social et cohésion territoriale

Enfin, sur un plan plus global, faire appel à une EA vous positionne en acteur de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS). Vous contribuez directement à la création d’emplois pour un public qui rencontre un taux de chômage élevé. Vous soutenez également le développement économique local, car les EA sont souvent ancrées dans les territoires et participent à la dynamisation de l’emploi local des personnes en situation de handicap. Cette dimension sociétale peut être valorisée dans vos rapports RSE, réponses à des appels d’offres (où des critères “achats responsables” sont de plus en plus présents), et dans votre démarche de cohésion sociale unea.fr. En somme, c’est un avantage “sociétal” qui rejaillit positivement sur l’ensemble de vos parties prenantes.

En résumé, les avantages pour une entreprise cliente sont multiples : financiers (réduction des contributions Agefiph, optimisation des coûts d’outsourcing), légaux (contribution à l’atteinte du quota de 6 %), RH et image (engagement RSE, fierté des salariés, valorisation de la marque), et opérationnels (prestations de qualité, adaptabilité, innovation dans les partenariats). Collaborer avec une EA permet de transformer une contrainte légale en opportunité créatrice de valeur partagée.

Raisons stratégiques et éthiques de faire appel à une EA

Au-delà des avantages tangibles évoqués ci-dessus, il existe de solides raisons stratégiques et éthiques qui poussent de plus en plus d’entreprises à nouer des partenariats avec des Entreprises Adaptées. Cette démarche s’inscrit dans une vision à long terme où performance économique et responsabilité sociale vont de pair.

1. Responsabilité sociétale et éthique d’entreprise :
Intégrer le handicap dans sa stratégie n’est pas qu’une question d’obligation légale, c’est un véritable choix éthique. Une entreprise qui fait appel à une EA affirme haut et fort son engagement en faveur de l’inclusion et de l’égalité des chances. C’est un acte citoyen qui contribue à construire une société plus juste, où chacun a sa place. Sur le plan stratégique, cet engagement s’aligne avec les objectifs de développement durable (ODD de l’ONU, notamment l’ODD 8 sur le travail décent et la croissance économique, et l’ODD 10 sur la réduction des inégalités). En France, de nombreuses entreprises ont inscrit l’inclusion du handicap dans leur politique RSE, y voyant un axe fort de valeurs. Faire appel à une EA permet de concrétiser cet axe par des actions tangibles. Vous renforcez votre culture d’entreprise en y intégrant des valeurs de solidarité, de respect et de diversité. De plus, les collaborateurs, surtout les jeunes générations, attendent de leur employeur qu’il ait un impact sociétal positif. Nouer un partenariat avec une EA est une action facilement compréhensible et fédératrice en interne : vos équipes peuvent en être fières et s’approprier cette démarche (par exemple, en participant à des journées de sensibilisation au handicap ou en visitant l’EA partenaire).

2. Avantage concurrentiel et image de marque :
Sur le marché, l’image d’une entreprise compte. Être perçu comme une entreprise « engagée » et humaine devient un facteur de préférence pour les clients comme pour les talents. Intégrer une dimension inclusive peut clairement devenir un avantage concurrentiel. Par exemple, lors de réponses à des appels d’offres, les entreprises publiques ou les grands groupes privées incluent de plus en plus des critères RSE et notamment handicap. Pouvoir mettre en avant un partenariat solide avec une EA, c’est montrer que l’on « ose la différence » et que nos achats contribuent à l’intérêt général. Cela peut faire pencher la balance en votre faveur par rapport à un concurrent qui n’aurait pas cette démarche. De même, pour attirer et retenir les meilleurs collaborateurs, afficher des valeurs d’inclusion est un plus. Les salariés (et en particulier la génération Z) recherchent du sens dans leur travail et sont sensibles à la réputation sociale de leur employeur. En communiquant sur votre collaboration avec une EA, vous envoyez le message que vous ne vous focalisez pas que sur le profit, mais aussi sur l’humain. C’est un élément de marque employeur très positif.

3. Contribution à l’innovation sociale et managériale :
Travailler avec une EA peut vous amener à innover dans vos pratiques. D’une part, cela vous confronte à d’autres modes de management (celui de l’EA vis-à-vis de ses travailleurs handicapés) et peut vous inspirer des aménagements ou des approches nouvelles pour vos propres salariés. Par exemple, l’EA partenaire pourra vous conseiller sur comment adapter certains postes, comment utiliser des outils ergonomiques, etc., ce qui in fine peut bénéficier aussi à vos salariés valides (principe de conception universelle). D’autre part, certaines EA sont créées sur des modèles économiques innovants, combinant performance et impact social, ce qui peut ouvrir l’esprit de vos équipes à de nouvelles façons de travailler ensemble. En collaborant avec des EA, vous participez à un écosystème d’innovation sociale où l’objectif est de concilier inclusion et efficacité. C’est stratégiquement intelligent de faire partie de ces précurseurs, car la société évolue vers plus d’exigences sociales : mieux vaut anticiper et intégrer ces tendances plutôt que de les subir plus tard.

4. Renforcement de la chaîne de valeur et diversification des fournisseurs :
Du point de vue purement business, intégrer des EA dans votre chaîne d’approvisionnement peut renforcer votre activité. Cela élargit votre panel de fournisseurs, parfois sur des prestations où les prestataires classiques sont rares. Les EA peuvent apporter des compétences spécifiques – par exemple, certaines EA sont expertes en saisie informatique, archivage numérique, centre d’appels, gestion de courrier, conditionnement, etc., et offrent des tarifs compétitifs. En diversifiant ainsi vos fournisseurs, vous réduisez les risques (moins de dépendance à un unique prestataire) et vous instaurez une relation gagnant-gagnant sur le long terme. Beaucoup d’EA recherchent des partenariats durables, pas juste des missions ponctuelles unea.fr. Elles ont à cœur de fidéliser leurs clients en évoluant avec eux : elles peuvent faire croître leur offre ou leurs effectifs en fonction de vos besoins, développer de nouvelles compétences pour vous satisfaire, etc. Cette dynamique de cocompte (co-construction) est stratégiquement intéressante : votre fournisseur EA n’est pas qu’un exécutant, il peut devenir une force de proposition et un allié dans la réalisation de vos projets, voire dans l’innovation. De nombreuses EA participent aux démarches d’amélioration continue de leurs clients, et certaines s’inscrivent dans des filières d’avenir (ex : recyclage, transition écologique, numérique accessible…). En les intégrant à votre stratégie, vous misez sur des partenaires agiles et engagés.

5. Cohérence avec les obligations et anticipations règlementaires :
Enfin, faire appel aux EA est en cohérence non seulement avec les obligations actuelles (OETH), mais aussi avec l’évolution probable du cadre réglementaire. Les politiques publiques encouragent de plus en plus fortement l’emploi des personnes handicapées : on peut imaginer que les quotas, contributions et exigences RSE vont se renforcer dans les années à venir. En investissant dès maintenant dans une politique handicap solide (dont la sous-traitance responsable fait partie), vous prenez de l’avance et vous limitez votre exposition aux risques (risque d’amende, risque d’exclusion de certains marchés si vous n’êtes pas exemplaire, etc.). C’est une démarche préventive avisée, qui relève d’une stratégie durable.

En résumé, les raisons stratégiques et éthiques se rejoignent : faire appel à une EA, c’est aligner vos valeurs avec vos actions, c’est donner du sens à vos dépenses, et c’est préparer l’avenir en positionnant votre entreprise comme acteur inclusif, innovant et responsable. C’est un choix gagnant à la fois pour la société et pour votre performance globale, car une entreprise qui intègre l’éthique dans sa stratégie en ressort généralement renforcée.

Deux hommes en costume d'affaires sont assis à un bureau. L'un d'eux tient un contrat portant la mention "CONTRAT", tandis que l'autre observe. Des ordinateurs portables, des tablettes et de la paperasse sont posés sur la table alors qu'ils collaborent dans une Entreprise Adaptée.Comment choisir une Entreprise Adaptée ? Critères de sélection et exemple de DSI Inclusion

Si vous êtes convaincu de l’intérêt de collaborer avec une EA, la prochaine étape est de choisir le bon partenaire. Il existe plus de 800 Entreprises Adaptées en France, de tailles et de secteurs très variés unea.fr. Comment identifier celle qui correspondra le mieux à vos besoins ? Voici les critères de sélection à prendre en compte, illustrés par l’exemple de DSI Inclusion, une EA de référence.

Critères de sélection d’une Entreprise Adaptée :

  • Domaine d’activité et expertise : Commencez par chercher une EA qui opère dans le secteur d’activité pertinent pour la prestation que vous souhaitez externaliser. Les EA sont présentes dans de nombreux métiers : nettoyage, espaces verts, industrie manufacturière, logistique, accueil, centres d’appels, informatique, graphisme, etc. Identifiez la compétence clé recherchée (par exemple, archivage numérique, impression, conditionnement, maintenance industrielle, développement web…) et ciblez les EA spécialisées dans ce domaine. Vous pouvez consulter des annuaires en ligne : l’UNEA (Union Nationale des Entreprises Adaptées) propose un annuaire géographique et par filière pour trouver facilement une EA par secteur et région aktisea.com. Des plateformes comme Réseau Gesat ou Hosmoz référencent aussi les offres de services des EA/ESAT par activité.

  • Localisation géographique : La proximité peut être un atout, surtout si la prestation implique des échanges physiques (livraison de biens, interventions sur site, etc.). Cherchez une EA dans votre région ou département pour faciliter la logistique et tisser une relation de proximité. Ceci dit, certaines EA ont une envergure nationale et peuvent intervenir partout (soit via plusieurs agences locales, soit à distance pour les services numériques). Selon vos besoins, vous privilégierez soit une EA locale (ancrage territorial fort, disponibilité rapide), soit une EA structurée sur plusieurs sites si vous avez des besoins multi-régionaux.

  • Taille, capacité et moyens : Évaluez la taille de l’EA et sa capacité à prendre en charge votre volume d’activité. Une petite EA (quelques dizaines de salariés) pourra exceller dans des missions artisanales ou locales, tandis qu’une EA de grande taille (plusieurs centaines de salariés) sera à même de traiter des marchés plus importants ou multisites. Demandez quels sont les effectifs et les infrastructures de l’EA : dispose-t-elle d’un atelier, d’un entrepôt, de véhicules, d’outils technologiques spécifiques, etc. ? Vérifiez aussi son agilité à augmenter les effectifs sur un projet si nécessaire. Par exemple, Lorraine Ateliers a pu mobiliser jusqu’à 25 salariés sur les commandes d’un client aéronautique, montrant sa capacité à absorber la charge agefiph.fragefiph.fr. Assurez-vous que l’EA a les équipements adaptés (machines, logiciels…) et éventuellement des certifications qualité requises dans votre secteur.

  • Références et expérience : N’hésitez pas à demander les références clients de l’EA. Avec quels types d’entreprises a-t-elle déjà travaillé ? Sur quels projets concrets ? La collaboration a-t-elle été durable ? Des études de cas ou témoignages clients (parfois disponibles sur le site de l’EA ou via l’Agefiph) peuvent vous éclairer. Une EA ayant de l’expérience avec des entreprises de votre secteur ou de taille comparable à la vôtre sera plus rassurante. Vérifiez aussi son ancienneté : certaines EA existent depuis des décennies et ont donc une stabilité éprouvée, d’autres sont plus récentes mais peuvent être innovantes. L’idéal est de trouver une EA qui conjugue expérience et dynamisme.

  • Alignement sur vos valeurs et votre démarche RSE : Le partenariat sera d’autant plus fructueux si l’EA partage les mêmes valeurs que votre entreprise. Prenez le temps de rencontrer ses dirigeants, de comprendre sa mission sociale et son projet d’entreprise. Par exemple, certaines EA mettent l’accent sur la formation professionnelle de leurs travailleurs, d’autres sur l’écologie en plus du handicap (on trouve des EA dans le recyclage, dans l’agriculture bio, etc.). Si vous êtes vous-même engagé sur certains enjeux (environnement, qualité, innovation sociale), voir que l’EA a une démarche cohérente (label RSE, engagement dans l’ESS, etc.) est un plus. D’un point de vue pratique, cela facilite la communication entre vos deux structures et l’intégration du partenariat dans vos objectifs mutuels. On parle souvent de choisir un fournisseur dont la culture s’aligne avec la nôtre – cela vaut aussi pour les EA.

  • Viabilité économique et agréments : Même si ce n’est pas agréable à aborder, assurez-vous que l’EA est solide financièrement et administrativement. Par exemple, vérifiez qu’elle dispose bien de son agrément EA à jour (et éventuellement agrément EATT si c’est pertinent), qu’elle est à jour de ses cotisations sociales (comme n’importe quel fournisseur), et qu’elle a une situation financière saine. Vous pouvez consulter les comptes publiés si disponibles, ou simplement discuter avec la direction de l’EA de sa trajectoire (croissance du chiffre d’affaires, soutien de l’État, etc.). Une EA bien gérée sera plus à même de devenir un partenaire de long terme. L’UNEA peut être un gage de sérieux : de nombreuses EA adhèrent à l’UNEA (plus de 600 adhérentes) unea.fr, ce qui implique un certain niveau de structuration et de représentation nationale.

  • Innovation et adaptabilité : Enfin, un critère plus subtil est la volonté d’innovation de l’EA. Est-elle prête à innover pour vous ? À co-construire des solutions ? Certaines EA se montrent très proactives, proposant par exemple des POC (Proof of Concept), des phases d’essai gratuites ou encore la co-traitance aux côtés d’une filiale classique pour rassurer le client. Voyez comment l’EA réagit à vos demandes spécifiques. Saura-t-elle s’adapter à vos processus (par ex., utiliser votre logiciel interne, respecter vos normes sécurité…) ? Plus l’EA est prête à sortir de sa zone de confort pour coller à vos besoins, plus le partenariat sera fluide.

Logo abstrait bleu et gris représentant les lettres "S" et "i" qui se chevauchent, entourées d'une ligne courbe bleue, symbolisant la collaboration et l'inclusion au sein d'une Entreprise Adaptée.

Exemple de DSI Inclusion : une EA multi-services et nationale

Pour illustrer ces critères, prenons l’exemple de DSI Inclusion (DSI signifiant Distribution Services Industriels), qui est une Entreprise Adaptée notable en France. DSI Inclusion coche de nombreuses cases en termes de sélection :

  • Diversité des services : DSI est positionnée sur un large éventail de services aux entreprises : industrie, logistique, services numériques, facility management notamment dsi-inclusion.com. Concrètement, ses offres vont du câblage industriel** à la numérisation de documents, en passant par la gestion de stock, le transport, l’entretien d’espaces verts, le nettoyage, l’accueil, l’assistance administrative, l’impression ou encore des services informatiques. Cette polyvalence permet à DSI de répondre à de nombreux besoins de clients différents.

  • Envergure et maillage territorial : DSI Inclusion a une présence nationale, avec des agences dans 7 régions (Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, Atlantique, Aquitaine, Île-de-France, Méditerranée, Hauts-de-France) dsi-inclusion.com. Cela signifie qu’une entreprise ayant des implantations multiples peut trouver en DSI un interlocuteur unique capable d’intervenir sur plusieurs sites. DSI compte plus de 1 100 collaborateurs au total, dont environ 73 à 75 % de salariés en situation de handicap dsi-inclusion.comdsi-inclusion.com. C’est l’une des plus grandes EA de France, ce qui lui confère une capacité à traiter des projets d’ampleur significative. Malgré sa taille, DSI conserve sa mission sociale au cœur de son modèle, avec une croissance inclusive (environ +15 % par an ces dernières années, créant toujours plus d’emplois pour les personnes handicapées) dsi-inclusion.com.

  • Certifications et professionnalisme : DSI met en avant la qualité de ses prestations et dispose de certifications dans ses différents métiers (normes ISO, etc., mentionnées sur son site). Elle communique sur l’alliance de la performance et de l’engagement social dsi-inclusion.com. Pour une entreprise cliente, travailler avec DSI, c’est l’assurance d’avoir un prestataire expérimenté : plus de 30 ans d’histoire, des références multiples dans l’industrie et les services, et une structure d’encadrement solide. Par exemple, DSI a des agréments qualité et adhère à la charte RSE, gages de sérieux dsi-inclusion.com dsi-inclusion.com.

  • Valeurs et accompagnement : En tant qu’Entreprise Adaptée « inclusive, privée, sociale et solidaire », DSI fait de l’insertion durable sa vocation. Sa devise est de placer la performance sociale et économique au cœur de ses services pour un impact positif. Pour une entreprise cliente soucieuse d’éthique, collaborer avec DSI c’est s’associer à un partenaire dont les valeurs de solidarité et d’inclusion sont clairement affichées. De plus, DSI offre aux clients une expertise handicap : par exemple, elle propose des services de sensibilisation au handicap et de conseil (référent handicap externalisé) dsi-inclusion.com dsi-inclusion.com, ce qui peut être un bonus si vous voulez également progresser sur ces aspects en interne.

  • Flexibilité et offre adaptée aux besoins du client : DSI met en avant la possibilité de développer la politique d’achats responsables des clients dsi-inclusion.com, en proposant de la sous-traitance ou co-traitance dans le secteur adapté dsi-inclusion.com et en maîtrisant les marchés réservés (pour les marchés publics) dsi-inclusion.com. Cela signifie que DSI saura s’insérer dans différents types de contrats (contrat privé de prestation, contrat de sous-traitance industrielle, marché public réservé, etc.) en fonction de vos contraintes. Son offre est conçue pour être “à la carte”, ce qui est important dans le choix d’un partenaire : DSI semble à même de personnaliser la collaboration (durée, modalités, lieu d’exécution – sur ses sites ou sur le vôtre, fréquence, etc.).

En somme, DSI Inclusion apparaît comme une EA de référence pour des entreprises cherchant un partenaire fiable, multi-métiers et d’envergure nationale. Bien sûr, toutes les EA n’ont pas cette taille ni cette palette de services, et le choix doit avant tout se faire en fonction de VOS besoins spécifiques. Il existe des EA plus petites mais hyper-spécialisées qui peuvent être idéales dans un domaine pointu, ou des EA régionales très ancrées localement qui offriront un service de proximité inégalable.

Comment procéder pour trouver l’EA adéquate ? Vous pouvez utiliser les ressources suivantes : l’annuaire de l’UNEA en ligne aktisea.com, contacter l’Agefiph ou votre référent Cap Emploi (ils connaissent bien le réseau local des EA) aktisea.com, participer à des salons ou forums dédiés à l’emploi des personnes handicapées (où des EA exposent leurs services), ou encore faire appel à des sociétés intermédiaires spécialisées dans les achats responsables (certaines sociétés de conseil en RSE ou cabinets spécialisés peuvent vous orienter vers des EA partenaires selon vos besoins).

Enfin, n’hésitez pas à rencontrer plusieurs EA avant de faire votre choix, comme vous le feriez pour n’importe quel fournisseur : demandez des devis, comparez les approches, et choisissez la structure dans laquelle vous avez confiance pour bâtir un partenariat solide.

Étapes pour établir un partenariat avec une EA

Une fois votre Entreprise Adaptée choisie, comment concrètement mettre en place le partenariat ? Il est important d’adopter une démarche structurée, à la fois pour vous assurer que la collaboration répondra à vos attentes et pour créer les conditions d’un succès mutuel sur le long terme. Voici les grandes étapes à suivre pour établir un partenariat efficace avec une EA :

1. Identifier et définir vos besoins internesAudit initial :
Commencez par faire un point en interne sur les activités ou processus que vous envisagez de confier à une EA. Il peut s’agir de tâches supports (ex : manutention, conditionnement, accueil téléphonique) ou même de missions plus stratégiques ou intellectuelles (ex : développement d’une application web, mise à jour de bases de données, etc.), selon le profil de l’EA choisie aktisea.com. Impliquez les responsables des services concernés pour bien lister les exigences : volume, délais, niveaux de qualité attendus, contraintes techniques, confidentialité, etc. Déterminez s’il s’agit d’un besoin ponctuel ou régulier, et s’il y a des variations saisonnières. Plus votre cahier des charges sera clair, plus l’EA pourra formuler une proposition adaptée. Profitez-en pour fixer des objectifs : par exemple, réduire de X% vos coûts logistiques, améliorer la satisfaction client sur tel segment, ou atteindre tel niveau de déduction Agefiph. Ces objectifs serviront de base de discussion et d’évaluation future.

2. Prise de contact et rencontre avec l’EASélection finale :
Contactez l’Entreprise Adaptée identifiée. Organisez une rencontre (physique ou visio) avec ses représentants (directeur, responsable commercial ou technique, encadrants). Présentez votre entreprise, vos besoins et vos attentes. L’EA vous présentera en retour ses capacités et sa manière de travailler. Cette étape est cruciale pour évaluer la compatibilité et la confiance. Profitez-en pour visiter les locaux de l’EA si possible, voir les ateliers, échanger avec quelques salariés : cela donne une idée concrète de leur fonctionnement. Demandez un devis ou une proposition technique et financière détaillée pour la prestation envisagée. Négociez les termes si besoin, comme avec tout fournisseur : prix, délais, conditions de facturation, etc. Vérifiez également les points administratifs : l’EA fournira-t-elle bien l’attestation annuelle OETH ? (Normalement oui, c’est standard.) Une fois que tout vous semble en ordre, validez votre choix de l’EA partenaire.

3. Formalisation du partenariatContrat et aspects juridiques :
Comme pour toute relation B2B, il convient de formaliser les choses par un contrat ou une convention de partenariat. Selon le cas, il peut s’agir d’un contrat de sous-traitance classique (pour une prestation déterminée), d’un contrat de fourniture (si vous achetez des biens produits par l’EA), ou d’un contrat de mise à disposition (si des salariés de l’EA viennent travailler dans vos locaux). Définissez précisément le périmètre des tâches, les objectifs de résultats, les engagements de qualité, etc. Intégrez des clauses sur la confidentialité (si données sensibles) et sur la sécurité (si intervention sur vos sites). Si c’est un marché public et que vous réservez un lot à une EA, assurez-vous de respecter le Code de la commande publique (article sur les marchés réservés) et de bien indiquer dans le marché les conditions d’exécution par des travailleurs handicapés. Le contrat doit aussi préciser le mode de pilotage : réunions de suivi, indicateurs de performance, traitement des éventuels litiges, etc. Pensez à inclure la question de l’attestation OETH : mentionnez que l’EA devra délivrer l’attestation de sous-traitance handicapée avant telle date chaque année. Une fois le contrat relu et validé par les deux parties, signez-le. Vous avez désormais un cadre formel pour le partenariat.

4. Lancement de la collaborationPériode de démarrage :
Au démarrage, il est souvent utile de prévoir une phase pilote ou une montée en charge progressive. Par exemple, commencez par un petit volume ou un site test, puis élargissez. Ceci permet d’ajuster le tir s’il y a des mises au point à faire. Désignez en interne un référent du partenariat (par exemple, un chef de projet ou un responsable de service) qui sera l’interlocuteur privilégié de l’EA. De même, côté EA, identifiez le responsable opérationnel du projet. Établissez dès le début une bonne communication : réunions de lancement, définition des contacts d’urgence, etc. Si les salariés de l’EA interviennent chez vous, accueillez-les comme des collègues : présentez-les à vos équipes, expliquez-leur le règlement intérieur, fournissez-leur les accès nécessaires, etc., comme pour n’importe quel prestataire. Le mot d’ordre est de créer un climat de confiance et de respect mutuel dès le départ, pour éviter les malentendus. Clarifiez aussi les aspects pratiques : pour la facturation, le calendrier des livrables, etc.

5. Suivi de la prestation et ajustementsPilotage continu:
Une fois la collaboration lancée, mettez en place un suivi régulier. Par exemple, planifiez des réunions mensuelles ou trimestrielles pour faire le point avec l’EA. Mesurez la qualité du service rendu par rapport à vos KPI (indicateurs clés) : respect des délais, taux d’erreur, satisfaction des utilisateurs finaux, etc. N’hésitez pas à faire des retours constructifs à l’EA : si quelque chose ne va pas, dites-le rapidement pour qu’ils puissent corriger. Les EA sont ouvertes aux feedbacks, comme tout prestataire sérieux. À l’inverse, soulignez ce qui fonctionne bien et valorisez-le aussi en interne pour encourager la collaboration. Si vos besoins évoluent, discutez-en avec l’EA pour adapter le contrat le cas échéant (par exemple, augmenter le volume, ajouter un type de tâche, etc.). Ce pilotage doit être actif, surtout la première année, afin d’atteindre un rythme de croisière satisfaisant pour les deux parties.

6. Évaluation des bénéfices et ancrage du partenariatLong terme:
Au bout d’un certain temps (six mois, un an), faites une évaluation globale du partenariat. A-t-il rempli ses promesses en termes de productivité, de qualité et de gains OETH ? Recueillez l’avis des parties prenantes internes (les équipes en lien avec l’EA, la direction, etc.) et de l’EA elle-même. Si le bilan est positif, envisagez de pérenniser et d’élargir la collaboration. Peut-être d’autres services de votre entreprise pourraient-ils aussi travailler avec des EA (c’est souvent ainsi qu’on étend progressivement l’initiative handicap). Vous pouvez formaliser ce succès dans un accord d’entreprise ou une convention handicap interne si c’est pertinent, ou communiquer en externe (article sur votre site web, communiqué de presse, etc.) pour valoriser la réussite. Pensez aussi à la reconduction du contrat : anticipez le renouvellement (surtout pour un marché public qui a une échéance). Si jamais le bilan est mitigé, échangez franchement avec l’EA pour comprendre les points de blocage et décider ensemble soit d’y remédier, soit d’ajuster le périmètre, voire d’y mettre fin proprement si vraiment ça ne convient pas. Dans tous les cas, gardez en tête que le partenariat avec une EA s’inscrit dans une logique d’amélioration continue et d’engagement relationnel. Beaucoup de collaborations EA-entreprises durent depuis plus de 10, 15 voire 20 ans, preuve qu’en soignant la relation, tout le monde y trouve son compte sur la durée.

7. Obtenir l’attestation et valoriser l’impactAspects finaux :
N’oubliez pas, en fin d’année, de récupérer l’attestation de l’EA pour la déduction OETH et de l’intégrer à votre déclaration annuelle (DOETH). C’est une simple formalité, mais essentielle pour concrétiser l’avantage financier. Enfin, profitez de ce partenariat pour valoriser l’impact en interne comme en externe. Par exemple, publiez un témoignage dans votre rapport annuel RSE, ou organisez une petite présentation en comité de direction sur les résultats obtenus (ex : “nous avons confié X heures de travail à des personnes handicapées via l’EA, ce qui correspond à tant d’emplois et nous a permis de réduire de Y € notre contribution Agefiph, tout en améliorant tel indicateur”). Ce storytelling interne renforce la fierté d’entreprise et inscrit le partenariat dans la stratégie globale.

En suivant ces étapes, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour qu’une collaboration avec une EA soit un succès opérationnel et humain. Rappelez-vous qu’il s’agit avant tout d’une relation de partenariat : la confiance, la communication transparente et la recherche de bénéfices mutuels sont la clé. De nombreuses entreprises soulignent à quel point le fait de travailler avec une EA a non seulement résolu un besoin business, mais a aussi transformé positivement leur culture. Donc lancez-vous de manière organisée, et vous récolterez certainement les fruits de cette démarche inclusive.

Témoignages et études de cas de collaborations réussies

Pour illustrer de façon concrète comment la collaboration avec une Entreprise Adaptée peut se dérouler et quels bénéfices en tirer, rien de tel que quelques témoignages et cas pratiques. Voici deux exemples emblématiques en France de partenariats entreprise-EA réussis, qui mettent en lumière les différents aspects évoqués plus haut.

Cas n°1 : Oxadis & Messidor – L’atelier de conditionnement intégré chez le client

La société Oxadis, basée en Rhône-Alpes et spécialisée dans les produits de jardinerie et d’alimentation animale (groupe Vilmorin), collabore depuis le début des années 1990 avec l’Entreprise Adaptée Messidor (association œuvrant pour la réinsertion de personnes handicapées psychiques). Leur partenariat a pris une forme originale : un atelier complet de l’EA est installé au sein de l’usine Oxadis à Saint-Quentin-Fallavier. Concrètement, une équipe de 8 à 20 travailleurs handicapés de Messidor, encadrés par un chef d’équipe de l’EA, opère directement sur les lignes de conditionnement d’Oxadis, partageant le même atelier, les mêmes vestiaires et le quotidien des salariés de l’entreprise cliente agefiph.fragefiph.fr.

Cette intégration très poussée s’est faite progressivement et sans heurts, grâce à une relation de confiance et à l’impulsion d’un cadre d’Oxadis sensibilisé au handicap agefiph.fr agefiph.fr. Après plus de 15 ans de fonctionnement, le bilan est extrêmement positif : pour Oxadis, l’atelier externalisé a apporté un gain de productivité (flux logistiques optimisés, souplesse dans la gestion de la main d’œuvre selon les commandes) tout en contribuant à leur démarche handicap. Pour les salariés de Messidor, travailler au sein d’Oxadis constitue un tremplin vers le milieu ordinaire : plusieurs ont pu être formés à des compétences (ex. conduite de chariot élévateur) par Oxadis, et deux d’entre eux ont même été embauchés définitivement par Oxadis après ce parcours agefiph.fragefiph.fr.

Ce témoignage illustre un partenariat durable et « gagnant-gagnant » : la collaboration a surmonté le temps (quinze ans et toujours active), et l’intérêt est partagé. Oxadis y a gagné en efficacité et en stabilité de son activité de conditionnement, tout en remplissant son engagement social. Messidor a trouvé là un débouché de long terme pour ses travailleurs, au point que l’on ne distingue plus l’atelier Messidor d’un atelier classique de l’usine. Un responsable d’Oxadis confie : « Quant à la qualité du travail, elle est irréprochable » agefiph.fragefiph.fr, montrant bien que le handicap n’a en rien été un frein à la performance. Ce cas d’école prouve qu’avec un engagement sincère et une bonne préparation, une EA peut être intégrée très étroitement dans les processus d’une entreprise cliente, au bénéfice de tous.

Cas n°2 : Safran-SLCA & Lorraine Ateliers – 15 ans de sous-traitance qualifiée dans l’aéronautique

La Société Lorraine de Construction Aéronautique (SLCA), filiale du groupe Safran, emploie environ 190 personnes sur son site de Florange (Moselle). Dans les années 1990, SLCA a cherché à sous-traiter certaines tâches d’emballage par manque de place sur site et par volonté d’engagement en faveur du handicap agefiph.fragefiph.fr. Elle s’est tournée vers Lorraine Ateliers, une Entreprise Adaptée issue du secteur sidérurgique local. Ce partenariat a débuté modestement (quelques opérateurs EA réalisant de l’emballage de pièces) puis a gagné en envergure et en technicité au fil du temps. Satisfaite des prestations, SLCA a confié à Lorraine Ateliers des activités de plus en plus complexes, comme le traitement de pièces en composite (découpe, ponçage, peinture, assemblage de composants destinés aux avions) agefiph.fragefiph.fr. Ces opérations sont effectuées dans l’atelier de l’EA à Rombas, à proximité de Florange.

Après une quinzaine d’années de collaboration ininterrompue, Lorraine Ateliers mobilise en permanence 25 salariés qualifiés sur les commandes de SLCA, et les process entre les deux entreprises sont parfaitement huilés agefiph.fr. Du point de vue de SLCA, Lorraine Ateliers est considérée comme un prestataire comme un autre, pleinement intégré dans la chaîne de production. La relation client-fournisseur est professionnelle et stable, prouvant qu’une EA peut être au rendez-vous des exigences d’un secteur aussi pointu que l’aéronautique (où la qualité et la traçabilité sont cruciales).

Là encore, l’impact va au-delà de la prestation : une passerelle vers l’emploi direct a été créée. En 2006, SLCA a embauché en CDI un salarié sourd de Lorraine Ateliers qui travaillait depuis des années sur son site comme cariste agefiph.fr. Son intégration dans l’effectif Safran s’est faite naturellement, sans difficulté majeure – simplement, SLCA a prévu ponctuellement un interprète en langue des signes pour les moments clés (entretien annuel, etc.) et envisage même de former des volontaires en interne à la LSFagefiph.fr. Cela montre comment, grâce au partenariat, une entreprise ordinaire découvre des talents au sein de l’EA et peut décider de les recruter définitivement lorsque l’opportunité se présente. C’est une forme d’essaimage vertueux du modèle inclusif.

Le retour d’expérience de la RRH de SLCA est éloquent : au départ initié pour répondre à un besoin de flexibilité industrielle, le partenariat avec l’EA a aussi été un moyen de « s’engager en faveur de l’emploi des personnes handicapées » agefiph.fragefiph.fr. Le fait qu’il perdure depuis si longtemps indique que la qualité, la fiabilité et la compétitivité du travail fourni par l’EA Lorraine Ateliers ont été au rendez-vous. Ce cas illustre qu’une EA peut intervenir dans des filières exigeantes et évoluer avec le client vers des tâches à plus haute valeur ajoutée lorsque la confiance est établie.

Autres exemples et dynamiques récentes :

De nombreux autres exemples de collaborations fructueuses existent dans divers secteurs. On peut citer, par exemple, des entreprises qui confient leur standard téléphonique ou leur relation client à distance à des EA spécialisées (comme Deafi, EA experte en relation client adaptée aux sourds, qui a un partenariat avec de grandes entreprises pour gérer des hotlines en LSF) deafi.com. Dans le secteur de la distribution, des enseignes travaillent avec des EA pour gérer des préparations de commandes de e-commerce ou de drives, améliorant leur performance logistique tout en intégrant du personnel handicapé. Dans le secteur public, des collectivités locales passent des marchés réservés à des EA pour l’entretien des espaces verts de la ville ou la gestion du courrier interne, etc., avec satisfaction.

Un exemple innovant : certaines EA se positionnent sur des métiers du numérique. Par exemple, AKTISEA (citée précédemment) est une EA qui propose du sourcing de candidats handicapés et de la gestion externalisée de recrutement pour d’autres entreprises aktisea.com aktisea.com. Une entreprise peut donc embaucher une EA non pas pour une tâche manuelle, mais pour l’aider à recruter des talents – un comble lorsqu’on pense au renversement de perspective (une EA aide l’entreprise ordinaire à remplir son quota OETH en trouvant des candidats). Ce genre de partenariat stratégique montre que les EA ne se limitent pas à des rôles subalternes, elles peuvent intervenir sur des sujets RH, conseil, etc., ce qui enrichit la relation.

En synthèse, les études de cas démontrent que lorsqu’une entreprise cliente et une EA s’engagent mutuellement avec confiance, tout est possible : des gains de productivité, de la qualité irréprochable, de l’innovation dans l’organisation du travail, et une aventure humaine très positive. Les témoignages soulignent souvent deux éléments-clés : d’une part, la fierté partagée de contribuer à un projet inclusif (les salariés du client adhèrent davantage à l’entreprise, les travailleurs de l’EA gagnent en estime d’eux-mêmes), et d’autre part, la pérennité des relations (quand ça marche, le partenariat dure des années et s’élargit). Ces succès ne demandent qu’à inspirer d’autres entreprises à « oser la différence » en rejoignant le mouvement des collaborations avec le secteur adapté.

Conclusion

S’engager aux côtés d’une Entreprise Adaptée est bien plus qu’une simple réponse à une obligation légale : c’est un choix stratégique et humain qui peut transformer positivement votre entreprise. En définissant clairement ce qu’est une EA, nous avons vu qu’il s’agit d’une entreprise à part entière, performante, dont la mission est d’intégrer des personnes handicapées dans l’emploi. Le cadre légal français offre un environnement propice à ces collaborations, que ce soit via les incitations de l’OETH ou les dispositifs d’accompagnement. Les avantages pour une entreprise cliente sont multiples : économies sur la contribution Agefiph, amélioration de l’image RSE, accès à de nouveaux savoir-faire, fidélisation des parties prenantes, sans oublier la satisfaction de contribuer au bien commun.

Les raisons éthiques et stratégiques de faire appel à une EA s’inscrivent dans une tendance de fond : aujourd’hui la performance d’une entreprise se mesure aussi à son impact social. Intégrer le handicap via un partenariat avec une EA, c’est allier performance économique et utilité sociale, c’est incarner ses valeurs dans ses actes d’achat. Nous avons également détaillé comment choisir la bonne EA en fonction de critères pertinents (domaine, localisation, capacité, références, valeurs…) et illustré cela avec l’exemple de DSI Inclusion, preuve qu’une EA peut être un partenaire global et de haut niveau.

En suivant les étapes pour mettre en place le partenariat – de l’identification de vos besoins jusqu’au suivi et à l’évaluation – vous mettrez en place un projet solide et maîtrisé, maximisant vos chances de réussite mutuelle. Enfin, à travers les témoignages concrets d’Oxadis, de Safran-SLCA et d’autres, nous avons vu à quel point ces collaborations peuvent être fructueuses sur le long terme, source d’innovation organisationnelle et de progrès social.

En conclusion, collaborer avec une Entreprise Adaptée est un investissement gagnant-gagnant : pour votre entreprise qui y trouve qualité, flexibilité, économies et sens, et pour les travailleurs handicapés qui y gagnent une opportunité d’emploi et d’épanouissement. C’est une démarche qui valorise les achats responsables et inscrit votre organisation dans une dynamique d’entreprise inclusive. Prêt à franchir le pas ? N’hésitez plus à contacter une EA pour explorer les pistes de collaboration – vous pourriez être surpris de découvrir à quel point cette décision peut apporter de la valeur ajoutée, tant humainement qu’économiquement, à votre entreprise. Ensemble, entreprises classiques et entreprises adaptées, construisons des partenariats durables qui allient performance et solidarité. C’est là une vision moderne du succès, où chaque partie prenante et la société toute entière sortent gagnantes de l’inclusion.

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Ecrit par Sandrine Barnard

Bonjour à tous,

Je m'appelle Sandrine Barnard et je suis fière de faire partie de l'équipe de pour-vous-magazine.com. Passionnée par le monde qui m'entoure, j'ai toujours été animée par le désir de partager, d'échanger et de communiquer. C'est cette passion qui m'a naturellement conduite vers le métier de rédactrice.

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En dehors de ma vie professionnelle, je suis une personne curieuse, avide de découvertes et d'apprentissages. J'aime voyager, rencontrer de nouvelles personnes et m'imprégner de cultures différentes. Ces expériences nourrissent ma créativité et influencent ma manière d'aborder l'écriture.

Je suis ravie de vous accueillir et j'espère que vous prendrez autant de plaisir à me lire que j'en prends à écrire pour vous.

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Sandrine

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