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Lait infantile : 9 arguments pour maman poules et cool

Une femme nourrit un bébé avec un biberon.

Je défends les vertus de l’allaitement. J’ai nourri mes deux enfants au sein de nombreux mois et j’ai adoré ça. Je le referai sans hésiter. MAIS, tout comme en couple, nous jalousons parfois la vie de célibataire alors que nous avons cherché l’homme idéal longtemps, je vais vous expliquer pourquoi j’envie les femmes qui optent pour le lait maternisé. Pire — enfin, mieux, comme vous préférez —, je vais vous dire pourquoi elles ont raison de ne pas donner le sein.

Vous êtes enceinte et au fur et à mesure que votre ventre et votre poitrine s’arrondissent, vous jetez des regards honteux vers les tire-lait et les soutiens-gorge d’allaitement ? Vous savez que vous n’allaiterez pas pour des raisons personnelles ou médicales, peu importe. Arrêtez de culpabiliser ! Je vous démontre pourquoi vous prenez la bonne décision en neuf arguments indiscutables de ne pas être une mère — si — parfaite.

Premier argument : retrouver sa liberté

Voilà près de neuf mois que votre vie tourne autour de la création de l’être qui se développe en vous. Vous irradiez de sérénité, vous commencez à aménager le nid qui va accueillir le nouveau membre de votre famille. Des étoiles emplissent vos yeux, mais vous êtes aussi fatiguée. Ce petit monstre vous réveille la nuit avec des coups de pied et occupe toujours plus de place dans votre corps. Cette situation vous agace parfois, pourtant vous l’aimez déjà, sans même le connaître, ce qui vous met face à des émotions contradictoires.

Aux alentours du huitième mois de grossesse, vous allez vous surprendre à compter les jours et à espérer qu’il arrive en avance, tout en redoutant ce moment.

Vous aimeriez porter vos vêtements habituels, utiliser les cosmétiques que vous avez délaissés pour ne pas nuire au développement de l’embryon, vous lever sans devoir rouler sur le côté, et revoir vos pieds tout simplement ! Bref, ça commence à durer et vous rêvez de retrouver votre corps et votre liberté.

Promis, ça va venir ! En faisant l’impasse sur l’allaitement, dès votre sortie de la salle d’accouchement, vous pourrez refaire tout ce que vous voulez ! Si vous n’êtes pas trop fatiguée… mais je reviendrai sur ce point avec la raison six.

Deuxième argument : boire jusqu’à plus soif

Je parle du bébé bien entendu, pas de vous ! La petite coupe de champagne qui vous a fait tourner la tête pour fêter la naissance doit rester occasionnelle. Votre santé en dépend.

Pendant des mois, le fœtus reçoit de la nourriture sans se fatiguer. L’arrivée sur terre bouleverse tout. Il découvre deux sentiments affreux : la faim et la soif ! Il trouve rapidement la solution pour y remédier : les cris. Heureusement, vous dégainez le biberon comme personne et quand le lait se met à couler, ça va tout de suite mieux. Si jamais cela ne suffit pas, bébé vous le fait savoir. Vous comprenez vite qu’une seconde ration s’impose.

Veillez à ne pas exagérer sur les quantités. Votre bébé débute et il ne sait pas très bien gérer ses besoins. Si votre glouton semble plus affamé que d’habitude, peut-être fait-il un pic de croissance. Donnez-lui à boire davantage, mais toujours en volumes fractionnés. N’oubliez pas de lui faire faire son rot avant de le recoucher.

Troisième argument : connaître les quantités consommées

Je vous le dis en connaissance de cause, c’est très pratique de savoir quelle quantité boit son bébé. C’est rassurant. S’il se nourrit, c’est qu’il va bien. C’est l’une des premières questions que vous pose le pédiatre. L’augmentation de poids est primordiale chez le jeune enfant, qui prend en moyenne 700 grammes par mois jusqu’à son premier anniversaire.

Des indications de consommation figurent sur l’emballage de votre lait habituel. Ne vous inquiétez pas si votre petit sort de la norme. Il ne se laissera jamais mourir de faim.

S’il est de bonne humeur et semble en forme, mais qu’il boit moins pendant quelques jours, ne vous inquiétez pas. En cas de doute, prenez rendez-vous chez le pédiatre. Une maman rassurée est une femme heureuse avec un bébé apaisé.

Quatrième argument : disposer d’une multitude de laits adaptés

Vous avez l’embarras du choix face à une multitude de laits maternisés.

Les plus simples à différencier correspondent à l’âge de bébé :

  • Infantile ;
  • 1er âge ;
  • 2e âge ;
  • de croissance.

Ensuite, des préparations lactées plus spécifiques sont proposées. Les troubles digestifs accompagnent souvent le nourrisson. Ils se résolvent pour la plupart naturellement au fur et à mesure de la croissance.

Pour soulager les maux des débuts, privilégiez :

  • lait hypoallergénique (HA) ; 
  • lait anti-régurgitations (AR) ; 
  • lait sans lactose ;
  • lait de transit (plus riche en protéines solubles).

Enfin, attendez les neufs mois de bébé pour lui proposer les laits que vous consommez vous-même : vache, brebis, amande…

Vous devez toujours demander conseil à votre pédiatre avant de choisir. C’est un·e spécialiste qui vous guidera au mieux pour répondre aux besoins nutritifs de votre bambin.

Il en est de même pour les laits végétaux. Ne prenez jamais la décision de modifier l’alimentation de votre enfant sans un avis médical. Vous devez prévoir une période de transition pour tout changement.

Pour plus de renseignements sur les différentes sortes de laits maternisés, je vous invite à visiter ce site.

Dans l’idéal, je vous conseille de toujours consulter des sites officiels sur lesquels vous pouvez vérifier la source des informations et d’éviter ceux des marques qui, bien entendu, assurent la promotion de leurs produits.

Cinquième argument : limiter l’angoisse de la séparation

La place de la mère reste particulière dans la vie d’un enfant. Vous êtes son premier point de repère. Un lien indéfectible se créé à la naissance et vous allez adorer ça.

Toutefois, en grandissant, bébé comprend que vous ne faites pas partie l’un de l’autre et que vous pouvez — parfois — vous en aller. C’est l’angoisse de la séparation qui survient en général vers neuf mois. Pour faciliter cette étape normale du développement infantile, ne soyez pas la seule personne qui donne les biberons. Confier cette mission au père, à des membres de la famille, voire à des amis, lui apprend que vous pouvez vous absenter, mais que vous revenez toujours.

Votre enfant s’épanouira dans le monde qui l’entoure.

Croyez-en mon expérience, votre conjoint adorera profiter d’instants privilégiés avec son bébé. Vos proches seront rassurés de voir que sous vos airs de maman poule, vous leur faites confiance. Laisser grandir ses enfants est essentiel à leur bonheur et à leur bon développement psychologique.

Sixième argument : gagner des heures de sommeil

Sur ce point, vous allez me dire merci. C’est la principale raison qui aurait pu me faire cesser l’allaitement, si je n’avais pas eu d’autres convictions plus fortes : l’épuisement.

C’est indescriptible pour toute personne qui ne l’a pas vécu. Vous avez accumulé de la fatigue pendant la grossesse, l’accouchement vous a affaibli et les quelques jours passés à la maternité ont été riches en émotions. Vous êtes fatiguée comme jamais. Vous vous demandez pourquoi vous n’avez pas fait plus de siestes AVANT, ou encore pourquoi vous regardiez la télévision si tard AVANT, car maintenant vous donneriez tout pour dormir.

Les premières semaines de la vie de bébé, tout peut arriver. Il peut faire ses nuits dès la sortie de l’hôpital selon certaines mamans (celles que l’on déteste secrètement), il peut aussi ne somnoler que quelques minutes toutes les heures. Bref, il n’y a pas de vérité. Si quelqu’un peut vous remplacer pour le énième appel de la nuit, vous gagnerez des heures de repos. Votre conjoint sait préparer un biberon ou bercer bébé quelques minutes aussi bien que vous. Tranquillisez-vous et dormez !

Une maman en forme est une maman opérationnelle pour le reste des missions à accomplir. Tout vous semblera plus facile. Votre bébé ressentira que vous êtes épanouie. Il sera heureux lui aussi. N’est-ce pas tout ce qui compte ?

Septième argument : consommer tout ce que l’on aime

La grossesse vous a privé d’un tas de bonnes choses : l’alcool, le poisson cru, la viande saignante, le fromage au lait cru, l’assiette de crudités, etc. Ce n’était pas la fin du monde, mais vous êtes soulagée que cela se termine et c’est légitime.

Vous venez de consacrer de nombreux mois à la création d’un magnifique bébé. Vous avez participé à l’accomplissement du miracle de la vie. Vous avez réussi la plus belle des missions.

Maintenant, l’aventure commence ! Renoncer à l’allaitement permet de ne plus se soucier de ce que l’on ingère. Vous pourrez boire une coupe de champagne avec vos proches, prendre un antidouleur si vous avez des maux de tête, vous régaler d’une choucroute… En bref, redevenir vous-même.

Pour votre santé, gardez un mode de vie sain, tout en vous faisant plaisir.

Huitième argument : savourer un break

Vous aimez votre bébé, mais vous rêvez aussi de retrouver votre conjoint, ne serait-ce que le temps d’un dîner en tête à tête ou pour un week-end en amoureux.

C’est une très bonne chose. Vous devez laisser une place de choix à votre partenaire. Vous faites équipe plus que jamais depuis l’agrandissement de votre foyer. Ne vous négligez pas !

Il y a toujours un parent, une voisine qui attend impatiemment de devenir mamie, ou encore une nièce qui gagnerait bien quelques dizaines d’euros, qui adorera s’occuper de votre progéniture quelques heures ou quelques jours.

Des vêtements, un doudou, une ou deux tétines, des couches en nombre, deux ou trois biberons, une boîte de lait infantile : bébé part en vadrouille.

Bien entendu, vous restez joignable et demandez des nouvelles de votre petit ange toutes les heures, mais vous profitez d’une vraie coupure, en dehors de la maison et loin de vos nouvelles contraintes de mère.

Neuvième raison : conserver ses beaux seins

Vos seins sont sublimes depuis la puberté ? Félicitations !

Ils ont toujours été petits, mais la grossesse vous a fait gagner deux tailles de bonnet ? Je dois malheureusement vous dire que ça ne va pas durer. Pour conserver une poitrine opulente encore plusieurs mois après la naissance, l’allaitement s’impose, à moins que vous n’envisagiez la pose d’implants…

Vous éviterez les crevasses et autres désagréments de l’allaitement. Je ne les ai pas connues donc je ne vous en parlerai pas.

Vous retrouverez surtout vos seins d’avant la grossesse. En général, après l’accouchement, comptez quelques semaines à quelques mois pour que votre corps redevienne comme avant. Le seul qui va changer, c’est votre cœur. À partir de maintenant, il sera gonflé d’amour à tout jamais.

Voilà, j’espère vous avoir convaincu des avantages du lait artificiel. Si ce n’est pas le cas, je vous invite à découvrir mon expérience personnelle dans cet article.

Peu importe votre décision, sachez que vous prenez la bonne, car vous aimez votre bébé. Vouloir le meilleur pour lui passe par le meilleur pour vous.

Un dernier conseil, faites-vous confiance ! Les doutes font partie de la vie de parents, mais votre cœur possède les réponses quoi qu’en dise le personnel hospitalier, votre belle-mère ou votre voisine.

Si cet article vous a plu, partagez-le avec d’autres mamans ou futures mamans.

Pour toutes vos interrogations, je vous suggère de ne consulter que des sites fiables ou de vous rapprocher d’une sage-femme agréée.

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Ecrit par Alexandra Stoecklin

Bonjour cher.e internaute
Je me présente : Alexandra Stoecklin, créatrice de contenu web.

Passionnée par la langue française, je suis également romancière et correctrice. Issue d’une formation en biologie, j’ai développé des qualités très utiles dans ma profession : curiosité et ténacité. Je m’inspire de mes connaissances scientifiques, de mon quotidien, de mes nombreux voyages et de ma famille pour rédiger des textes qui, je l’espère, sauront vous séduire. Bienvenue dans mon univers et bonne découverte

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