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Le cidre breton

Trois verres de bière assis sur une table en bois.

Mais d’où vient le cidre breton ?

La question se pose en effet. Les premières traces de ce met se retrouve loin à savoir au temps des grecs, les hébreux et les Romains. Il est alors réalisé à base de jus fermenté de fruits sauvages.

Il est retrouvé ensuite au Pays basque où les habitants consommaient le Phitarra, bouillie de morceaux de pommes mélangés avec du miel dans de l’eau.

Après importation de cette recette par des marins en Normandie, la nouvelle production fait son essor dans les régions de Bretagne, Picardie ou encore en Ile-de-France. Essor décuplé avec l’invention de la presse.

Comment se fabrique le cidre breton ?

Tout d’abord, il faut récolter. C’est un véritable gage de réussite d’un bon cidre. Le moment idéal est lorsque les pommes sont tombées lui-même, c’est à ce moment-là qu’elles auront toute leur qualité gustative. La récolte se fait ensuite sur divers passages pour respecter la maturité des fruits, par temps sec, à l’aide de sac en toile de jute ou de maille.

Ensuite, il faut stocker. La conservation est importante jusqu’à la fabrication du cidre pour garder les qualités premières des pommes. Cela permet d’augmenter leur valeur cidrière. La conservation doit se faire à sec, à l’abri des intempéries et de l’humidité, afin d’éviter qu’elles pourrissent.

Le brassage, lui, se fait en différentes étapes :

  • La préparation des locaux afin d’avoir le matériel adéquat spécialement conditionner au cidre. Ils doivent donc être correctement nettoyés.
  • Le lavage des pommes ;
  • Le triage des pommes pour éliminer les moisies altérant négativement le goût cidre ;
  • Le râpage et le broyage des pommes afin d’extraire le jus de pomme par pressage ;
  • Le cuvage consistant à entreposer la pulpe pendant six à dix heures dans des cuves plus hautes que larges afin d’éviter l’oxydation de l’air pour décanter ;
  • Le pressage permettant de monter le marc de pommes sur la table de pression afin d’en extraire le jus de la pulpe ;
  • Le remiage dans la situation où le producteur ne souhaiterait pas un cidre pur jus. Dans cette situation, le marc est mouillé avec l’eau afin d’obtenir un cidre moins alcoolisé.

Puis, il y a ce qu’on appelle la défécation consistant à épurer naturellement le moût avant la fermentation. La défécation est bonne lorsqu’est visible un chapeau brun.

Vient ensuite ce qu’on appelle la fermentation alcoolique. Cette étape consiste en la transformation du sucre en alcool et gaz carbonique sous l’action de la levure. Pour un milieu résulter le fût doit être bien rempli et bouché hermétiquement.

Puis, il y a la surveillance de la fermentation et le deuxième soutirage. Dès lors, plus ladite fermentation est lente, plus la boisson sera de bonne qualité et bien limpide. Cela permet de répéter la douceur du cidre ou encore de connaitre la quantité du sucre.

Enfin, il y a la mise en bouteilles. Le producteur se base alors sur un décimètre :

Le cidre sera sec entre 1 000 et 1 005 ;

Le cidre sera demi-sec entre 1 010 et 1 015 ;

Le cidre sera très sucré entre 1 018 et 1 020 ; 

Et, le cidre sera très sucré au-delà de 1 025 ;

Quels autres produits peuvent découler du cidre breton ?

Outre le cidre, la production de ce dernier permet la création de divers produits tels que le jus de pomme, le pommeau, le vinaigre de cidre, la gelée de Guillevic, le lambig, la pommette et le confit de cidre.

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Ecrit par Sandrine Barnard

Bonjour à tous,

Je m'appelle Sandrine Barnard et je suis fière de faire partie de l'équipe de pour-vous-magazine.com. Passionnée par le monde qui m'entoure, j'ai toujours été animée par le désir de partager, d'échanger et de communiquer. C'est cette passion qui m'a naturellement conduite vers le métier de rédactrice.

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