Anne Morono
Pour un élu, communiquer avec les administrés est souvent une obligation, mais surtout une mission due aux habitants de la collectivité. Heureusement, les élus ont à leur disposition un large éventail d’outils de communication. Lesquels ? C’est ce que nous allons découvrir dans la suite !
Qu’est-ce que la communication publique ?
Dans son essence, la communication publique est un vecteur de l’intérêt général, en cela qu’elle alimente l’expression citoyenne, encourage la participation au débat démocratique et stimule l’utilisation des services publics. Dans le contexte de l’institution et de ses élus, la communication publique est une obligation réglementaire et, en tant que telle, se doit d’être impartiale, et donc non partisane, en phase avec les préceptes du service public, à savoir le respect de l’égalité et de la neutralité. C’est pour cette raison qu’elle est strictement encadrée par la charte déontologique de la communication publique (2002), ainsi que par de nombreuses lois et jurisprudences. Objectif annoncé : ne pas confondre communication publique et communication politique.
Dans le contexte d’une collectivité territoriale, la communication peut varier en fonction de l’échelle de la commune, et peut être gérée par différents acteurs selon la taille de cette dernière : le cabinet, un attaché de presse, le responsable de la communication ou, dans les communes plus modestes, par une commission de communication composée d’élus volontaires. Cela n’empêche pas la collectivité de faire appel à des spécialistes extérieurs comme GMPC partenaire des collectivités territoriales ou de n’importe quelle autre agence de communication.
Vous l’aurez compris, la communication publique s’adresse en premier lieu aux habitants, tout en reconnaissant la diversité de cette audience, influencée par des facteurs tels que l’âge ou l’activité professionnelle. Pour autant, elle doit également toucher ceux qui interagissent avec le territoire sans forcément y résider de manière permanente, ce qui est notamment le cas des commerçants, des travailleurs, des étudiants, ou ceux qui utilisent les services publics de façon temporaire.
Le journal municipal
Le journal municipal, ou journal de la collectivité, est le principal vecteur d’information pour les Français lorsqu’il s’agit de vie locale. Son succès ne se dément pas, et il s’explique par une combinaison d’atouts, au premier rang desquels le fait qu’il fournit une information riche et approfondie, couvrant les grandes questions territoriales, enrichie de témoignages d’acteurs locaux, de photos, d’infographies… Mais pour être pertinent, et surtout efficace, le journal municipal doit incarner l’excellence à tous les étages, allant d’une ligne éditoriale claire et bien définie à un rubriquage soigné, en passant par une belle mise en page et un graphisme bien travaillé.
Autre aspect à considérer : la diffusion ! Si la distribution traditionnelle dans les boîtes aux lettres reste d’actualité, il convient aussi d’intégrer d’autres canaux de distribution pour étendre la portée du journal : abonnement volontaire et gratuit, distribution dans les lieux publics…
L’affichage public
A ne pas confondre avec l’affichage obligatoire des informations de la collectivité, l’affichage et un puissant outil de communication grand public, s’adressant à la fois aux résidents de la collectivité qu’au reste des usagers qui n’y vivent pas forcément. Son rôle ? Pêle-mêle : annoncer des événements locaux, des nouveautés, des lancements de dispositifs… Là encore, la conception des affiches doit être abordée avec le plus grand soin, en travaillant l’identité visuelle pour plus de cohérence, la rendant ainsi facilement reconnaissable et plus captivante.
Le site web
Le site internet d’une collectivité devient un véritable point d’ancrage pour les habitants. Avant tout, ils y recherchent la facilité d’accomplir leurs démarches administratives en ligne, l’accès aux informations sur les services publics locaux et les actualités du territoire.
Les réseaux sociaux
Dire que les réseaux sociaux ont révolutionné la manière dont les collectivités communiquent est un doux euphémisme… En effet, grâce à eux, ces dernières sont passé d’une approche verticale à un modèle conversationnel, qui passe par un ton plus détendu et moins institutionnel, couplé à une meilleure réactivité.
