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Interdiction de la fessée: quelles alternatives pour les parents ?

Une mère et sa fille marchant sur la plage au coucher du soleil.

Le 2 juillet 2019, la loi relative à l’interdiction des  (VEO) , a été définitivement adoptée par le Sénat. La France devient alors le 56eme État à bannir les VEO et se met ainsi en adéquation avec la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE).

Cette loi dite « anti-fessée » est une bonne chose , elle vise à  sensibiliser les gens au fait qu’il faut éviter cette punition. Il manque cependant un réel travail d’information et d’explications, pouvant laisser certains parents démunis face aux comportements de leurs enfants.

En effet, on interdit la fessée, très bien. Mais pourquoi ? Et quelles alternatives se présentent alors pour les parents ?

Pourquoi la fessée doit être évitée

D’abord, parce qu’elle n’a pas réellement d’utilité. L’enfant ne va pas pour autant arrêter de faire des bêtises, mais il sera plus craintif, va devenir cachottier et peut commencer à mentir. Même si la fessée stoppe le comportement de l’enfant sur le moment, il recommencera, un rapport de force s’instaurera alors, ce qui n’est pas bon. Aucune étude n’a jamais démontré qu’il existait des effets positifs liés aux punitions corporelles.

Ensuite, en donnant la fessée, le parent risque de banaliser ce geste sans s’en rendre compte. Il donnera une fessée plus pour se défouler finalement que pour éduquer, et peut même engendrer de l’insécurité chez  l’enfant. Pour son développement, l’enfant a besoin d’un sentiment de sécurité physique et psychologique. Lorsqu’il est puni physiquement, l’enfant ressent de l’insécurité et non de la sécurité.

Enfin,  les conséquences de la fessée sur l’enfant peuvent être néfastes :

Dévalorisation. L’enfant se juge comme une mauvaise personne, pas à la hauteur des attentes de ses parents, il a une faible estime de lui-même.

Blocages émotionnels. L’enfant ne peut plus se fier à ses propres sensations, sentiments et émotions puisqu’il aura entendu par exemple qu’il n’a pas de raison de pleurer pour ça ou qu’il n’a pas mal après s’être cogné.

Il pense que les problèmes peuvent être réglés par la violence physique, il apprend que la violence est un modèle de relation sain.

À long terme, cela peut entraîner chez l’enfant de l’anxiété, des comportements dépressifs, de l’agressivité, de la révolte ou encore un désir de vengeance.

Il peut accumuler en lui de la peur, de la rage, et a plus de risques d’être violent avec les autres enfants ou ses parents. Il peut même avoir un comportement défensif et méfiant vis-à-vis des adultes qui l’entourent.

L’autorité des parents doit donc s’exprimer autrement, d’une façon plus efficace et bénéfique. Mais comment ?

Les alternatives à la fessée

Respirer un bon coup si l’on est submergé par l’émotion et la colère. On peut s’isoler dans une autre pièce un instant ou bien envoyer son enfant dans sa chambre un court moment, le temps de respirer un bon coup, que la tension baisse. et ainsi prendre du recul sur les faits.

  • Jouer la carte de la diversion : l’enfant fait trop de bruit avec son jouet musical et risque de réveiller son petit frère qui dort à côté ? Lui proposer d’ouvrir un livre à la place.
  • Ignorer certains comportements dérangeants. Si on accorde pas trop d’importance à certains comportements, pas trop grave bien sûr, de l’enfant, ils risquent de disparaître d’eux-mêmes.
  • Appliquer des conséquences logiques aux actes de l’enfant. Il renverse son verre de jus? Lui demander de nous aider à ramasser ses dégâts. Être dans la réparation plutôt que la punition.
  • Bien expliquer les règles à l’enfant lors d’un moment calme et s’assurer qu’elles sont claires et adaptées à son âge. Ne pas hésiter à répéter les règles dès qu’il y a besoin.
  • Formuler clairement son désaccord à l’enfant et ne pas attendre d’être à bout pour lui dire que son comportement n’est pas acceptable.
  • Ne pas hésiter à féliciter l’enfant quand il se comporte bien, afin de l’encourager à continuer
  • Enfin demander de l’aide extérieure. Ne pas hésiter à aller chercher du soutien si besoin,  afin de maintenir une bonne relation avec l’enfant.

Il existe donc divers moyens d’éduquer son enfant sans utiliser de châtiment corporel.

Nous espérons que cet article vous aura apporté quelques éléments,  afin de parvenir à un mode d’éducation qui n’impliquerait plus l’utilisation de la fessée.

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Ecrit par Sandrine Barnard

Bonjour à tous,

Je m'appelle Sandrine Barnard et je suis fière de faire partie de l'équipe de pour-vous-magazine.com. Passionnée par le monde qui m'entoure, j'ai toujours été animée par le désir de partager, d'échanger et de communiquer. C'est cette passion qui m'a naturellement conduite vers le métier de rédactrice.

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En dehors de ma vie professionnelle, je suis une personne curieuse, avide de découvertes et d'apprentissages. J'aime voyager, rencontrer de nouvelles personnes et m'imprégner de cultures différentes. Ces expériences nourrissent ma créativité et influencent ma manière d'aborder l'écriture.

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